Ipousteguy
1920 – 2006
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Biographie
L’Artiste sculpteur Ipoustéguy
Solitaire, il n’a suivi, ni initié, aucun courant, aucune école. Le Robert des noms propres le présente comme d’un «réalisme baroque et hallucinatoire».
Insatiable travailleur, il réalisera 600 sculptures, des centaines d’aquarelles, de dessins, de peintures. Pour beaucoup, ses œuvres monumentales sont visibles à travers le monde dans les plus grandes collections publiques.
Le mangeur de Gardiens
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L'Homme
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La femme au bain
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Galerie
Les Oeuvres d’un artiste français
Leurs photographies posent un regard artistique et intime sur le sculpteur et ses œuvres. Elles sont un témoignage unique sur l’homme et son travail.
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Mady Ménier, « Ipoustéguy, Sculpteur français »
Ce n’est qu’à partir de 1949 qu’il se consacre à la sculpture. Adam l’impose au Salon de mai de 1956. La Rose (plâtre, haut. 1m) où une main enserrer le vide, est œuvre prophétique. Elle passa totalement inaperçue. Comme tous les artistes de sa génération, Ipoustéguy subit l’attraction de l’Abstraction et, surtout, celle de Brancusi. Un voyage en Grèce en 1962 est une étape importante. Ipoustéguy donne alors de grandes figures soit seules (Le Torse, 1962; l’Homme, 1963), soit dialoguant avec un site (le Discours sous Mistra, 1964, et le célèbre Alexandre devant Ecbatane, 1965, qu’il fait réaliser en polystyrène expansé puis en fonte de fer).
Théophile Choquet, « Ipoustéguy, l’Appel de la sculpture »
Dans l'atelier d'un sculpteur, peut-être Ipoustéguy.Quand le public entre, on voit déjà le comédien en scène.Il s'échauffe en exécutant des séries de grands mouvements, en respirant très fort. Si je sculpte, c'est parce que c'est la seule activité où je n'ai pas...
Michel Troche, « Ipoustéguy imprenable »
« Dans l’œuvre, ici, aucune prétention de connaissance, de juste analyse… autre que celle de vous avoir vu et de restituer l’inconnu, l’énigme, au sein de votre connaissance ». J’aime cette réflexion d’Ipoustéguy. Elle me paraît bonne, exceptionnellement, envers lui-même, envers son œuvre et envers l’art. Elle n’exclut personne, ni aucun concept, de la tâche à accomplir. Comme un alchimiste, mais de l’ars magna — ou un veilleur de nuit, Ipoustéguy restitue ce qui, perpétuellement, est dérobé; il n’offre pas un trésor insolite ou grandiloquent en provenance d’un ailleurs autre que nous-mêmes. L’instant retenu, l’espace irréversible, la vision quotidienne, la parole de tous les jours, quel est l’accessoire brillant, le truc, le pittoresque qui pourrait tenter de concurrencer misérablement leur incroyable présence? Et où, sinon au sein de notre connaissance, pourrions-nous retrouver l’objet égaré, l’inconnu, l’énigme, l’attraction continue que l’on soustrait à notre désir? « Il n’y a pas de recette pour embellir la nature, il ne s’agit que de voir », déclarait Rodin.

« Peindre ou sculpter, c’est être plein et entier. La peinture et la sculpture permettent de «faire» en restant seul. Sans perdre son intégrité. Ce sont des choses avec soi-même. »
IPOUSTÉGUY
Artiste